Chapitre L. Une journée ordinaire.
Dés le réveil la première chanson qui accroche mon esprit, cette vieille rengaine, chantée en son temps par Michel, je crois avoir oublié le nom de cet illustre chanteur, pourtant je suis sur que la chanson est de lui, souvenez vous « Aujourd’hui peut-être, pourquoi pas demain… »ah! toute ma jeunesse qui revient, avec cet air méridional, voyez ce qu’ils ont fait de notre beau pays.
Donc en ce dimanche printanier dés l’aube j’étais pris d’une humeur vagabonde, pourquoi ne pas en profiter pour aller faire une grande balade avec le chien.
Vite un coup de téléphone à Connerie sous bois, pour savoir l’état de la circulation.
- Allo monsieur l’Adjudant de gendarmerie, pouvez vous nous préciser l’état du trafic.
- Oui ici le PC je vous reçois 5/5, le trafique est aujourd’hui rentable, dans les citées.
- Une pointe de Cocaïne passe actuellement du coté de Marseille.
- Du coté des Champs la citée Blanche porte bien son nom, et les réseaux y sont solidement implanté.
- Nous avons eu vent vers la méditerranée qu’un fort mistral souffle dans la vallée du Rhône. Sur Cannes et sa croisette doublée par Nice, pour le nombre de pieux au M2 règne une étrange ambiance surement un effet due Cannes à Bis, c’est quand il faut deux cannes un p’ti vieux pour marcher droit.
- En mer du Nord une flottille de petits bateaux de pêche serait prise dans une nappe de gaz. L’atmosphère est surchauffée, et l’ambiance explosive. Total s'en moque.
- La région Pharisienne est toujours bloquée par un épais brouillard ; et les files d’attente s’allongent devant les écoles, trop nombreux sont les gens qui veulent encore apprendre quelque chose, nous vous tiendrons informé de l’évolution de la situation….
- Sur la région Toulousaine le plan rouge à viré au rose, et la ville mérite ainsi son surnom de Ville Rose, après les boues rouge, voilà ce ciel chargée de Souffre surtout du côté des minimes.
- La région Loraine Germanisé en 14/18 comme en 40 regrette de ne pas être resté sous la botte Teutonne, toutes nos industries n’auraient pas traversé le Rhin.
- Du coté de l’Elysée comme sur Neuilly il règne plutôt une espèce de trafic d’influence.
- Voilà ce que nous pouvions dire de la situation du pays en ce dimanche à balais.
- A vous le Paris si vous arrivez à vous relever.
Bon dis-je au chien toujours en attente, on va faire ti pipi !.
La place de la Concorde à retrouvée son air désert, austère, cette obélisque dressée, sa pointe vers le ciel, comme un énorme paratonnerre, voir comme un rappel de l’invasion des TarTares. La circulation à repris, les klaxonnes s’injurient, les conducteurs se croisent obstinément hostile, pressés, grincheux, auront-ils le temps de rentrer chez eux faire leur devoir, honorer et leurs femmes et la république.
Ah ! ces dimanches,! la télé déverse sont flot d’imbécilité, les enfants hurlent qu’ils n’ont pas envie, la mère râle aussi ; c’est toujours pareil, c’est moi qui fait tout, si t’es pas content tu vas voir au pressing ! Na. Car Monsieur à oser demander si ses chemises étaient repassées pour le lendemain.
Le chien ronfle, mais l’oreille au aguets à l’écoute de sa future gamelle.
Le téléphone s’en mêle, sonne et recommence, le père tonitruonne, Alors, y a personne qui répond ?.
Et en plus tous attendent les résultats.
Demain sera-t-il un autre jour ?
Alors !.
A demain…