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histoire d'une vie

  • Article 83 : Une vie de chien !

    Bravo, merci quand même, pour une fois que l’on nous donne la parole.

    Bon, sans vilipender la gente humaine, si en plus nos droits s’améliorent, il reste que notre vie pour bon nombres de cas ne reste pas enviable.

    Je les entends, humains se quereller sur la place des femmes et le peu de représentativité de celle-ci dans l’organisation sociale, je comprends, et approuve le désir de ces dames quant à une réelle parité, et à juste égalité dans les postes comme dans les salaires, cela nous semble une telle évidence, d’autant que question gamelle, ce sont souvent elles qui assurent notre pitance.

    Quoique quand c’est lui, comme pour se faire pardonner il multiplie les bons petits plats, des restes qui n’en sont pas, et souvent bonne choses, et puis toutes ces gâteries.

    Pour les sorties les rôles sont différents, madame assurera plutôt nos besoins légitimes, monsieur nous fera partager ses balades.

    Tant de longues sorties, où parfois nous servons de faire valoir à quelque rencontres, m’enfin je ne veux pas leur jeter la pierre, le principale pour nous étant ces rencontres animales avec les congénères de l’autres l’amie ou simple connaissance.

    Quand cela se trouve nous faisons de ces partis, il  y en à une notamment, chien de race, belle fille Dogue de Bordeaux, alors elle m’adore, se jette sur moi et je sors de nos étreintes généralement plein de bave, en nage, je lui sort le grand jeu, lui mord les pattes, essaie de l’attraper par le cou, et puis je me mets sur le dos, quand elle se précipite, j’inverse la situation, et dans une magnifique pirouette je reprends le dessus.

    Et histoire de montrer ma supériorité je pars en courant faisant comme un grand cercle, ronde provocation, domination, enfin le grand jeu quoi, et mon maître, comme la jolie-gentille dame maîtresse de ma copine du moment, discutent, comparent nos réactions, étalent leur agissements respectifs, ne tarissent pas d’éloges, bref, je suppose qu’ils, à leur manière, par leur attitude et comme si leur rencontre offrait de bons moments et leurs yeux langoureux parfois en disait long. Nous tant que ça peut nous profiter.

     j’ai une autre copine, toute petite boule noire, croisée d’un caniche nain et d’une mère Yorkshire, adorable gamine, obligé de sauter pour de ses petites pattes m’attraper le museau.

    Elle est tout en mouvement et cherche mes pincements, pour elle aussi je me roule, là laisse me grimper dessus, adorable petite chose, je mesure mes morsures, simple jeux.

    Je trouve qu’elle est belle ma vie.

    Il faut reconnaître que j’ai fini par avoir de la chance.

    Ma première vie, tombé dans les mains d’un maître chien, je devais, montrer beau, grand fort, et toujours avec un certain mordant.

    Ce n’étais pas ma nature, moi docile, mais nullement agressif, faire le beau m’allais bien, moi gentil Malinois ; Mais pour questions attaques ou bien défense, ce n’était pas mon fort.

    Battu, enfermé mon petit chef d’alors prétendait me rendre à sa mesure, rien n’y fit.

    Aussi quand il me perdit, me jeta, m’oublia, je crus bien en crever, la faim, le froid, cruelle incertitude.

    Et il m’a rencontré gisant dans le ruisseau, m’a parlé gentiment, et puis encouragé, allez viens, t’es perdu, malheureux, abandonné ; Suis moi.

    Et je fus son nouveau compagnon.

    Imaginez en plus une vie de retraité, a moi les grandes ballades, il aime la nature aussi nous cheminons tiens même par tous les temps, je n’ai plus à me plaindre, et puis je dors au chaud. Et pour me sortir il n’est pas chien, toujours prêt.

    Il y a aussi des chiens heureux.

    Je sais que ce n’est pas le cas de tous mes congénères, c’est pourquoi avec lui nous luttons pour la cause animale et la défense de nos droits.

    Vous pouvez compter avec nous.