Article 85.La routine quoi!
Le soleil semble enfin, avoir retrouvé le chemin de nos contrées, nos paysages, découvrent un clinquant, renouveau. Les palmes vont briller sur la croisette, et les marches retrouveront petites robes légères, de nos stars, émoustillées par le futur palmarès.
Le gouvernement gouverne.
Le président consulte, visite, qui en train, d’autres plus lointain, pour leur rappeler leur prochain retour à la maison.
Oui nos soldats verront leur mission abrégée ; Trop de mort pour rien ; et la cause, sans véritable enjeu.
L’Amérique avait recruté, le président d’alors avait jeté nos, vos forces dans la bataille.
Peines perdu et nombres d’hommes en plus.
A nouveau Président, nouvelle gouvernance.
De toute manière nos hommes ne changeront plus le cours de l’histoire, donc limiter les dégâts, trop d’accidents stupides au détour d’un chemin là bas dans cette « Capitza ». Là ou les Talibans, et autres troupes des zones tribales d’Afghanistan, poursuivent leur domination, préservent leurs activités. Contrôle partout ; Contrôle des masses par la religion, contrôle des esprits, de la culture surtout, celle du pavot et autres recettes mirifiques, s’ils n’ont pas de pétrole il leur reste l’or vert. Aussi nos guerriers…
Ils avaient voulu sauver ce monde, enfin au départ c’était pour déloger Ben Laden et le rendre à la raison. C’était là la version officielle ; Car cette Amérique hégémonique est quasiment perpétuellement en guerre, on ne compte plus les conflits qu’elle aura ou crées, ou repris à son compte. Et oui l’esprit guerrier Yanke, les pourfendeurs des indiens, après avoir en deux siècles exterminés ceux-ci, il leur fallait bien pour s’entretenir trouver, créer d’autres conflits.
On comprend leur amour des armes…. Alors cette fois l’Afghanistan, sinon qu’auraient ils fait des hommes, pardon des soldats.
Aprés l’Irack, là bas ils avaient pillés, ruinés le pays, écrasés l’insurrection, ah bon l’armé de Saddam… bref, la Syrie sera peut être leur futur, nouvel Eldorado pour ces soldats Ricains, on sent que ça les démanges, sous couvert, de, nouvelle chasse aux dictateurs. Et puis dans la région, histoire de garder le moral des troupes ils auront l’Iran, ah là un gros risque, nouveau bourbier en vue, mais leur déraison l’emporte sur la raison, qui sait ! Et puis Israël le désir tellement, alors !..
Revenons aujourd’hui, ici, chez nous, pour l’instant.
…Dehors le soleil ravi les oiseaux, les hirondelles ou leurs semblables, font de longs voles piqué, plané, un ballet de joyeux subtiles battements d’ailes rasent le sol et remontent.
Sur les pelouses fleurissent les premiers corps, gisant, déjà déshabillés, dame les premiers rayons faut pas louper ça.
C’était pourtant hier la journée nationale des mélanomes et autres affections cutanées ; Les dermatos en fêtes recevaient « gratos » dépistage oblige.
Bon pas grave, il parait que quatre vingt quinze pour cent des gens ne développent rien. Vous comprenez pourquoi certaines préfèrent rester voilé, chacun ses truc !.
Pour les cinq qui restent alors là gaffe, le tout est de savoir dans quel cas vous vous trouvez.
Bon soleil et bain obligatoire, les gamins en toutes liberté courent dans tous les sens avec ou sans ballon.
Il règne comme une ambiance de vacances, de liberté, un goût retrouvé.
Les tenus se sont transformés, non il reste quelques grands irréductibles de la capuche, petits commerces obligent, ne pas trop se faire voir, mais être partout présent.
Doses ou lignes au coin de la rue, quiqui n’en veut ! C’est la marque de nos banlieues, il n’y à pas de mal à faire du bien.
Une journée ordinaire vous dis-je.
A suivre.