Chapitre XVII. Vue de l'intérieur.
Notre auteur ayant voulu testé la réalité et le regard de l’intérieur d’un rassemblement, a choisi de rejoindre celui organisé ce jour.
Des son entrée dans le RER déjà des calicots des banderoles, des drapeaux, nul ne peut se tromper et qu’à suivre cette foule joyeuse, bigarrée et hurlant déjà des slogans de victoires.
Pris dans cette liesse il demande d’entré un ticket Nation Bastille ! Eh oui ce serait bien là ce rendez vous ce lieu mythique, chargé le l’histoire de son passé et de la gloire qui s’en auréole ; Oh riche peuple de France, ton passé te pousse vers cette victoire, ces mouvements de foules retrouvées, cette envie d’affronter un avenir meilleurs, oui changer le cours de nos vie et prendre notre destin en main, oui, reprendre le dessus du pavé, et comme Victor Hugo aller battre notre histoire en reconquérir l’avenir, se faire des lendemains qui chantent.
Retrouver ce comportement de battant vainqueur.
Durant tout le trajet nous sommes entres connaissance, gens d’un même monde, tous pour la victoire.
Aujourd’hui les transports ont un sens, Tous à la Bastille.
Nation la foule déjà gonfle, se dirige, sortie, rassemblement, il n’y à qu’a se laisser porter.
Ah valeureux compagnons qui hurlez, chantez fiers d’en être.
Ce mouvement stoppé par un trop plein, les gens presque blottis les uns contre les autres regardent, attendent cherchent une direction, à perte de vue des corps, bras surmontés qui d’un drapeau, d’un fanion, d’une banderole, la foule bloquée s’interpelle c’est bien là le lieu du rassemblement pour le 77 ; Oui la Bretagne c’est derrière.
Plus d’une heure d’un pied sur l’autre à attendre que le cortège démarre, s’ébroue ; des panaches de fumé, rouge comme cette houle, le ciel est resté bleu gris, mais tant de ballons s’échappent qui y monte.
Cris musique, slogans, oui c’est aussi ça la fête.
Trois heures pour faires ces cinq ou huit cents mètres, cette marée humaine déverse son lot de protestation populaire, cette envie de changement de retrouver avec la dignité un avenir nouveau, il paraît que la sixième république est en marche.
Quand j’apercevrais la Bastille au loin le mouvement est bloqué impossible d’avancer trop de monde, la place est déjà pleine, la place est déjà prise.
Comme tout le monde j’évacue par des rues adjacentes, comme tout ce monde, j’y étais, et fier de l’être….
A vous les studios, à vous Paris.