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Chambre 57. La suite, j'ouvre une porte !.

Elle avait traversé ma vie un jour comme ça en courant. Je n’avais pas marqué cette présence.

Comme à mon habitude, mon chien accompagnait mes ballades, comme chaque jour, nous faisions corps avec cette nature, la terre humide des sous bois, ces pelouses, tant de jeunes pousses dans cette immensité à perte de vue, à n’en plus voir la fin, Tiens ils ont plantés des tulipes, oh ces taches rouge sur cette ile ; Et nos pieds nous portaient, insensibles ils allaient de l’avant.

Un pas, encore un autre, Tes bords, toi Marne coulant sereine, rarement emballée, tu poursuivais cette tranquille assurance, rarement trop pleine, tu savais porter les flots de tempétueux orages, ou impassible, nulle pluie ne semblait t’atteindre, juste se mêler en toi ; et  tu ne semblais jamais débordé.

Paisible tu coulais des jours heureux, tes berges, toujours à découvert, montraient le mal que tu te donnais pour être au niveau.

Souvent aux files de tes maigres courants, tu laissais voir tes fonds, et ces souches à fleurs d’eau, reposoirs à oiseaux.

Des Cormorans stoïques semblant se sécher toutes ailes déployés, ou tes canards se coursant, d’un vol saccadé, derrière quelques femelles, tout n’était que jeux. Ces cygnes lourds frappaient l’eau pour appuyer leur envol, puis ces cris rassembleurs, comme pour évacuer une zone, peut-être trop risquée ; A moins qu’ils ne noient leur long coup, la tête en plongée fouillant ces fonds nourriciers.

Chaque jour je cheminais, tu courrais, nos échanges pour civilisés qu’ils fussent, restaient ce salut, simple marque de respect, partagés entre eux foullées.

Juste un bonjour échangé au gré de tes  souffles court, comme un ce cri d’oiseau semblant nous pousser «  plus vite, plus vite !.. »Pourtant tu as stoppé, tu es venus offrir un baisé, affirmer ce besoin de connaissance, de  partage.

Dans un souffle, juste un répit, simple bol d’air.

Cet élan que tu as renouvelé, juste une embrassade, simple clin d’œil quand l’un s’offre une évasion, et l’autre marche vers son destin, imperturbable, cette course s’emballe.

Parfois je t’attends, t’espères, aucun signe, nulle détour qui nous permette cette rencontre, ces retrouvailles.

Alors dans mes tribulations il demeure cette recherche, je t’espère, et chaque lendemain une nouvelle errance, des tours pour essayer de te revoir, tu sais j’ai de la suite dans les idées !.

De toutes façons nos destins se retrouveront forcément, au gré d’un simple détour alors saurais-je capter ton besoin, je ne te cours pas après, je marche à mon rythme, je serais encore cette pause, ta recherche d’un nouveau souffle.

 

Et toi très tendre amie, tes mots, propositions m’invitent, aux détours d’un autre chemin, ou tu t’offres, comme tu proposes ces petits festins, rencontre provoquée ou pour un simple passage, juste une visite, tes sous entendus, des mots équivoques que je fais mine de n’avoir pas percuté.

Braves tu t’offres presque, et moi penaud, je fais celui qui ne comprends pas. Je passe à coté, je fuis même pourquoi ?.

Toute ma vie j’ai esquivé, toute ma vie j’ai joué, je me suis refusé, j’ai triché.

Et si j’avais  moi aussi, ce désir cette envie, alors c’est elles qui se refusaient.

Cruelles turpitudes, J’y ai laissé, aux files de ces années passés, plus que des regrets, et tout ce temps perdus.

Et ma vie qui est resté sur le bas côté ; je m’en suis contenté.

Aujourd’hui, il est temps je déchante, je m’ennui, je me sens oublié.

Trop tard, je suis passé, j‘ai laissé ma vie sur l’autre rive.

Et si je me retourne, mes regards vers ce vide me laissent tellement songeurs.

Alors demain, oui à demain.

 

A Suivre….

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