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Chapitre 86 Une vie ordinaire.

Je vous l’ai déjà dis, et décris au cours de mes lignes, mon chien et moi sommes en tout point bien ordinaire.

Notre vie, généreuse et ouverte nous pousse vers les autres, et hormis quelques vraiment mauvais coucheurs, nous nous entendons avec tout le monde.

Ce qui rend la vie nettement plus agréable.

Nous vivons comme beaucoup de nos congénères, intéressés les nouvelles du monde, non les ragots, mais l’information et la vie.

Notre regard critique certes, lucide pour autant, le cœur à gauche, comme les humanistes, l’esprit ouvert mais point trop n’en faut.

Ayant pendant notre vie, la mienne surtout servi d’abord la science et la médecine.

 

 

 

Toujours en vie grâce à celle-ci, et par le fait de quelques chirurgiens, pionner, ils apprirent sur moi, c’était vers la moitié du vingtième siècle, ils organisaient les miracles faisaient avec un bout de ficèle une réparation, de notre plus bel organe, celui qui donne et puis reçoit, celui qui aime, celui qui fait tourner la machine.

Bref ce cœur, généreux, pourtant moteur. Le mien pas tout à fait fini à la naissance, avait du être bricolé, c’était au siècle passé, depuis l’aventure à évolué, les hommes ont appris à réparer, voir à changer les moteurs, ils m’ont permis de traverser cette vie.

Aujourd’hui retraité il faut bien encore de temps en temps resserrer quelques boulons, faire les classiques révisions. Comme tout un chacun.

Aussi un grand, un encorne merci, à tous ces gens de biens, même d’exception de la simple et humaine infirmière, toujours disponible leurs bras fort m’ont maintenu, porté, aidé à traverser ces épreuves.

Chapeau les toubibs, chirurgiens bricoleurs, fous et de génie.

Leurs doigts explorateurs, leurs mains réparatrices, je reste votre dévoué.

Et en plus j’ai vécu, j’ai toujours et voulu et, réussi à travailler, intégré à une vie qui avait commencé en marge, j’ai franchi lentement les étapes, physiquement diminué, j’ai traversé les difficultés.

Mes parents, puis mes maîtres comme mes profs après, ont accompagné mes redoublements, grand merci à tous, aujourd’hui beaucoup estiment cela, comme du temps perdu, moi je démontre que ces acquis gagnés, ces savoirs emmagasinés, ces connaissances, qui s’inscrivaient au plus profond de nos neurones, cette expérience, et ce qui ne se révélait pas tout de suite ressortirait plus tard.

Je maturais, j’ai envi de créer un mot, entre maturation et mutation ; cela dans mon cas prenait tout son sens. Puisque mon cerveau en manque d’oxygène, avait du mal à restituer ce qu’on lui offrait, malgré tout il emmagasinait.

Vous aurez pourtant noté qu’il me reste quelques lacunes et des gros problèmes que je n’ai jamais su résoudre avec l’orthographe.

 

 Tout seul j’appris que pour libérer celui-ci de nombreux maux de têtes j’avais compris que pour fluidifier mon sang trop lourd, il me fallait avaler quantité d’aspirine, là encore laissé a volonté à ma disposition.

Pour occuper mon temps, et améliorer mes ignorances les jours ou mon corps m’empêchait d’aller à l’école, je puisais mes richesses dans une énorme bibliothèque d’où je profitais sans retenu et ou ma curiosité profitait de ces écrits.

Passionné par les textes, sans m’en rendre compte à douze ans, âge ou le cerveau forme sa pensée je construisais la mienne de toute une littérature adulte.

Parfois comme avec La P. Respectueuse, de JP Sartre au bord de l’ennui, tant je ne mesurais pas la densité du texte lu. Le blé en herbe de Colette, me paraissait déjà plus compréhensible ; je me délectais de Vipère au poing, d’Hervé Bazin, Y trouvant quelques similitudes avec une partie de ce que nous vivions, mais l’époque était à l’éducation rude, mais, nous le comprendrions plus tard juste. Il me rappel aussi des, Julien green, ou autres Céline, dans lesquels je ne pu rentrer, Surement entre douze et quatorze je restais fermés à leurs écrits. Alors que je sublimais Steinbeck, qui me fessait découvrir la beauté des paysages Américains dans « les Raisins de la colère, ou des souris et des hommes ».Plus tard je reçus la poésie, m’y plongeait comme dans une mer immense, Oh les soirées passée à honorer nos anciens, les heures à découvrir la puissance et la force des vers, de la richesse de leur écrits.

Quelques soixante ans après, quelques coutures en plus, je diserte avec vous, vous apportant et mon point de vu, et mon humble regard.

 

J’ai traversé la vie tout en gardant le cap, bien sûr je ne fus jamais un foudre de guerre, petit homme de rien, je donnais parfois du fil à retordre à mes chefs respectifs.

Rentré dans le rang, pourtant toujours rebelle, je ne voulais pas suivre celui-là bêtement, l’injustice, et la bêtise humaine me révoltait, mettant hors de moi et j’avais appris que l’lorsque l’on se bat pour soit cela sert aussi les autres, je me fondis dans tous ces mouvements, pour défendre l’intérêt et la cause. Ces grandes valeurs humaines que l’on offre aux autres

Heureusement nous sommes nombreux dans cette situation, et surement plus fort et influent que tous ces professionnels, élus, chargés de défendre des intérêts particuliers plutôt que le bien commun. Ou bien promus par une caste, pour garder l’œil sur la loi, surtout quand il s’agit de créer ou d’organiser celle-ci.

Il y à les gens de bien, et les autres, beaucoup moins bien.

Et dans le mot bien je précise je n’entends pas matière sonnante et trébuchante, mais générosité du cœur.

Ma générosité est celle du partage, de l’échange, le savoir ne sert que s’il profite aux autres, je ne sais que ce que je puis donner, sinon je ne suis rien.

L’homme, l’individu n’existe que rapport aux autres, un être seul est une bête dans une nature ou tout est possible mais rien organisé.

Le lion court après la Gazelle, pour manger, la vache broute l’herbe tendre.

L’homme peut, et manger la vache, et se nourrir de l’herbe. Mais il ne sait courir après le lion.

L’homme, ne s’en sort que par sa pensée et les armes, qu’il aura fabriquées.

Les lions, les vaches comme les chiens ne connaissent pas les armes, sinon les nôtres qui ne servent qu’à les tuer.

Honorons ces arbres de vies, ceux-ci méritent tellement d’être vécue ; soyez en explorateur, et profitez en.

 

Fin.

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