Tombe la neige.
Voilà le repos de fin de semaine est passé, nous allons pouvoir reprendre le file de nos événements.
Pour l’instant nous échangerions volontiers une carte postale d’une vue du désert de sable, contre une vue de notre immensité blanche, glaciale.
Oh la photo est belle, mais cette neige qui tombe sans discontinué depuis deux, trois jours, s’il cet état fait la joie des enfants, les luges font fureur et sont de sortie.
Un lac gelé, des milliers d’oiseaux, c’est beau.
Notre nature décor sapin de Noël avec un mois de retard.
L’hiver et ses frimas, la neige qui à eu raison des voitures et autres camions.
A moins que la neige n’étouffe le bruit des moteurs. Chute silence on tourne !
Ah passants vous êtes bottés, chapeautés, couverts, bref, bien emmitouflés vous voulez vous fondre dans ce décor de glace, le blanc vous inspire.
Deux jours de repos, vous ne songez même pas à demain.
Les rares passants que l’on aperçoivent sortant du métro, sortant du boulot, parlent de galère ; Nous non ça va dites vous, heureux de notre promenade.
Bien sur ce soir les infos, les nouvelles nous apporteront leur lot de morts, qui au détour de telle route, d’autres, imprudents ayant glissés sur des plaques de verglas.
Dame la prudence, les recommandations c’est souvent pour les autres, « ah moi j’adore conduire sur la neige, ça donne des sensations.. » n’entend t’on pas ! Seulement si une voiture dérape fauchant des piétons qui ne voulaient que tranquillement rentrer chez eux…. Encore des qui se croient au dessus de la nature, plus forts, plus grands…La bêtise humaine.
Ainsi devant notre lot de décès nous oublions ceux occasionnés par nos troupes, par notre armé, de manière directe comme indirecte.
Un rouage, un grain de sable, et une tuerie ; D'In Amenas, ou les forces armées Algérienne, inflexiblent ont sous couvert de ne pas céder au chantage, ont laissé sur ce sable Saharien, encore dans un désert, une hécatombe de victimes, juste ou non, travailleurs comme, rebelles, bourreaux et victimes..
La neige et le froid ont tué, le gaz à tué, la route à tué, les hommes ont tué.
Il paraît que c’est la vie !.