Chapitre 51. Mousieur est servi !
D’abord revenons à nos valeurs, celle fondamentale de nos fondements, je veux dire, nous débarrasser de cette supercherie qui consiste à jouer, voir à se jouer des autres.
N’est-il pire sourd que celui qui ne veux entendre.
Tout homme de bien ne peut que sortir grandi de cette confrontation.
Ainsi nos valeureux guerriers auraient du acquérir la sagesse, profiter des largesses, même de la gentillesse, de la délicatesse, de ces hommes de l’ombre.
Duel à fleuret moucheté, ils ont rivalisé de passes, de tir, de piques.
Le combat épuisé, deux seuls restent.
Aucun ne prétend crier grâce il leur faudra achever, s’affronter jusque au bout : un seul doit subsister.
Gloire éphémère, ton crédit, épuisé, à la loyale tu es disqualifié.
Un deuxième tour stupide, le peuple arbitre n’a-t-il pas déjà qualifié le vainqueur.
Pourquoi prolonger l’agonie ; Nos romains dans leurs joutes, après avoir affronté le lion ou quelque autre bourreau, s’ils en ressortaient, étaient libre et César les graciait.
Nos jeux modernes, déjà trop long épuisent le public et flétrissent l’image de la démocratie.
Le choix n’est ‘il pas fait, l’opinion à tranché.
Pour moi j’en reste là, je ne suis pas de ceux à achever un combattant à terre.
Que le deuxième se retire, et des lauriers l’autre soit couronné.
L’individu mesquin pense qu’une deuxième chance, un deuxième essai ; Si tu ne l’as pas au grattage tu pourras encore gagner au tirage.
Et toi le premier de la classe, te voilà élu, nominé, glorifié.
Diriges maintenant, montre toi digne, il te faudra rendre compte.
A Suivre....