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Chapitre 52. Lendemain de fëtes.

La fête est finie, les invités partis, ne reste plus que des restes, le désordre, les cendriers débordent, l’évier est rempli de vaisselles, et de restes il règne une ambiance, de désastre, les lumières brûlent encore partout. Sur la table, des verres, certains à moitié, vide, plein, des serviettes jeté là, avec parfois des traces de rouge à lèvres ; Un joyeux festin aura pris fin, tout est resté en plan, comme si quelques départs précipité les eut empêchés de ranger, de plier, de vider, d’en terminer proprement.

Ah les petits matins ou l’esprit baigne encore entre sommeil et devoir. Ranger, nettoyer, remplir les poubelles, Organiser, le lave vaisselle, chaque chose, une place, le panier se garni, rincer quand même ces assiettes pour y enlever ces gros restes, Les bouteilles s’entassent dans un coin, tiens celle là n’est pas vide, la sortir du lot. Ranger trier, ces CD qui traînent un peu partout, chacun ayant affiché son choix, puis oublié ici et là déposé par une main qui à été entre temps appelée a autre chose.

L’aspirateur, non demain, tout à l’heure.

Ouvrir pour aérer, un instant, tiens l’air est frais, je n’avais pas remarqué.

Et toutes ces victuailles à organiser, mettre dans des boites, ranger dans le frigo, toutes ces miettes que laissent le pain, serviette, on récupère tiens dehors par la fenêtre pour les oiseaux.

Et le chien qui, se ramène, nous regarde de son œil interrogateur, et moi alors je sors quand semble-t’il dire.

Ah oui c’est vrai, en même temps descendre la poubelle, C’est bien les amis, la prochaine fois j’espère que ce seront eux qui recevront.

Aller le chien tu viens, des chaussures enfilés à la hâte, veste, quand même l’air est frais, ah les clés, on y va.

 

Dehors grand silence, normal à cette heure, tiens la lune est pleine, majestueuse le ciel dégagé, le jour sera peut-être beau, un dimanche de repos.

 Le chien va snifer chaque pieds d’arbres, il lève la patte aussi pour arroser, marquer ce passage, un clin d’œil aux copains, demain il cherchera la réponse.

Tiens un train dans le lointain, c’est fou ce que la nuit les bruits portent loin, pourtant l’étrange silence. Le jour on n’y prête guère attention.

Voilà ca y est retour maison.

A nouveau un regard circulaire, on verra ca demain, allons nous coucher.

Idem pour ces élections, ils ont, on à voté, fait notre devoir disent-ils ; Tu parles, on s’est plutôt encore fait avoir, comment peut-on donner sa voix, déléguer, élire des gens qui vont nous organiser, agir, penser pour nous. Tout régenter, réglementer.

Comme si il y avait ceux qui pensent et les autres bras docile, esprit bien disposé petite vie en ordre. Bien rangées elle aussi, une case pour chaque chose.

La pensée, quelle pensée, vous n’y penser pas, ce n’est pas votre rayon.

Certains commandent, d’autres obéissent.

On se croit libre, nous sommes attachés, liés de toutes part, aux valeurs, aux habitudes, aux devoirs.

Nous sommes au service de l’état nation ; même plus tu crois quoi, c’est l’Europe, la finance, les commissions, les Enarques, leur parlement.

C’est ca la démocratie, la voix du peuple, et si celui-ci prenait une autre voie.

Ton pouvoir, de mettre un bulletin dans une urne ?

De toutes façon ce soir les candidats sont rentrés chez eux, pour eux aussi la fête est finie.

Là encore il faudra ranger, trier, dépouiller, expliquer, justifier.

En finir, alors content, oui, non. Tu crois que ça va changer notre vie ?.

Aller dors bonne nuit.

 

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